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Des mots d'ella

18 novembre 2015

Parce que...

Instant (7)

 

Un instant

Image d’horreur figée dans le temps

Toute cette peur glaçant le sang

La terreur nous appartenant.

 

Un instant

Après l’horreur, souffler un temps

S’imaginer faire passer le moment

Ne pas réaliser réellement.

 

Un instant

Où tout s’arrête, où tout recommence

Où la peur disparaît en apparence

Et nous brûle en silence.

 

Un instant

Image d’horreur gravée dans le temps

Mémoire de peur se rappelant

La terreur nous appartenant

 

 

Après ce qu'il s'est passé le 13 novembre, tout le monde réagit, chacun à sa façon.

Ma façon à moi, c'est celle là...

 

Ecrire 

 

Écrire pour montrer qu'il n'y aura pas ma haine,

Que malgré tout cela, comprendre l'homme c'est l'aimer et c'est ma peine.

Écrire pour que ce combat s'achève et qu'enfin l'on avance.

Écrire pour dire qu'il faut donner une chance,

Réfléchir à nous même, apprendre à penser,

Voir ce que nous sommes, comprendre par le passé.

J'ai mal de ce que je vois, l'être humain n'est pas près

A comprendre son voisin, à accepter son passé.

Écrire pour dire que nul n'aura ma haine,

Et ces êtres autour de moi, tous, je les aime,

Que je comprends leur douleur, que je sais leur peine,

L'injustice qu'ils ressentent et ce glaive sur leur cœur

Accusés, eux même, de leur propre douleur.

J'ai mal de ce monde, et ce monde je l'aime.

 

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

Le jour se lève et je ne vois

Plus que la haine dans les yeux que je croise

Et cette peine qui ne disparaît pas

Et tous ces hommes qui se toisent.

 

Le jour se lève encore une fois

Et mon cœur saigne tellement trop

De tant de haine, celle que l'on voit

Et celle qui est née dans vos yeux.

 

Le jour se lève et je suffoque

Face à mon peuple qui souffre tant

Choqué des morts qu'on lui apporte,

La douleur de nos voisins, ignorant.

 

Le jour se lève, j'apprends à voir

Et devant mes yeux, c'est le néant

Le jour se lève, j'ai si mal,

Avons-nous une chance, réellement?

 

Le jour se lève et l'on se meurt

Et par "on" je n'entends pas seulement toi ou moi

Mais ces milliards d'individus qui ont un cœur

Et qui s'essoufflent petit à petit, tout bas.

 

Le jour se lève, plus pour longtemps

Il faut apprendre à voir le monde différemment

Mais on n'a plus le temps, c'est bien trop tard,

Il ne nous reste plus beaucoup d'espoir.

 

---------------------------------------------------------------------------------------------------

 

La musique m'emporte vers ce gouffre, ce mal,

Son air me transporte et il glace mon âme

Il montre ces êtres, cette douleur qui les brûle

Les forçant à ne plus être, endoctrinant leurs bulles.

 

Les notes se suivent, succédant les unes aux autres,

Me donnant la vue de ce monde devenant atroce

De ces hommes désespérés à qui l'on promet amour, famille, amitié

De ces hommes dans l'incompréhension pour qui peine et colère semblent être seules options.

 

La musique continue et mon esprit perd pieds

Pourquoi l'homme a t-il arrêté de penser?

Pourquoi ne sent-il pas cette culpabilité,

Celle me rongeant en observant ce que l'on a fait?

 

La musique m'accorde les images de ce monde.

Vérité de ces êtres abandonnés dans leur désespoir

S'étant détournés pour ne plus broyer du noir

Endoctrinés pas ceux, avides dans les ombres

N'existant que par ceux de notre monde

Leur donnant les moyens de devenir si grands.

 

La musique s'achève et ne me transporte plus,

Le monde court à sa perte car nous ne voyons plus

Nos frontières nous arrêtent tel un mur en béton

Nos regards se détournent. Continue l'abandon.

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16 juillet 2015

Poème en deux versions

Dans Vos yeux, reflet de Votre âme si belle
Brûle un feu, où je déploie mes ailes
Et expose au grand jour cet amour démesuré
Qui illumine ma vie, que je Vous offre sans compter
 

 ...

 


Dans Vos yeux, de Votre âme le reflet
Brûle un feu, mes ailes déployées
Notre amour, au grand jour, sa Beauté, exposant
Illuminant ma vie, inconditionnellement, à Vous, m'offrant.
16 juillet 2015

De ce monde là !

Observation d'un monde où pour se faire entendre, certains pensent que la haine, l'horreur, la haine illustrée par l'horreur sont ce qu'il y a de mieux... Le monde s'entache de ce rouge sang. Maculé de cette couleur de mort, de cette couleur de vie. Ne voient ils pas, ne comprennent ils pas que cela ne va rien changer au fond? Éveiller une peur chez certains, pour quoi faire? Le monde se redresse, les visages se retournent face à ces horreurs, les mains se tendent, se prennent, se tiennent. Ce n'est pas par la haine que les messages sont les plus forts. 


A celui qui me dira haine, je répondrai amour. 

A celui qui viendra avec une arme, je donnerai mes mots.

Des mots qui aiment, qui partagent, qui retiennent.

Des mots qui dansent tendrement dans ma tête.

 

 

 

De ces mots apposés ainsi

Vers ce Beau de douce magie

Où la rage influant les humeurs,

Où je crie, où je hurle, où j ai peur

Que ce monde ici ne s'écroule

Pris au piège d'une trop forte houle

Où l'homme se refuse à montrer

Combien parfois le monde lui déplait

De n'être que trop peu ce qu'il veut

De ne pas réussir à parfois le rendre heureux.

 

 

 

Observer le monde de ce regard là

Voir l'enfer dans lequel il tombera

Le voir disparaître, s'enterrer là

Seul face aux hommes ne l'aidant pas

 

Oh toi mon être ne comprends tu pas

Cette larme silencieuse qui glisse sur toi

De voir tant de haine si près, juste là

De ne rien faire pourtant pouvoir la toucher du doigt.

3 mai 2015

De l'amour ...

 

Une histoire en le Beau révélant deux Âmes destinées

S'appartenant sans le savoir et enfin ce sont trouvées

Évidence de se prendre, de se donner

Et de s'offrir à l'Autre plus que jamais.

 

Une douceur en le Chant de deux êtres se trouvant

S'appartenant.

1 mai 2015

parenthèse...

Une parenthèse s'est fermée.

Un vide s'est comblé.

Instant de torpeur chassé.

Une parenthèse apaisée.

....................................................

 

Être Vôtre

Être moi en étant Vôtre

... Sourire ...

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28 avril 2015

Quelques pleurs

Une parenthèse s'est ouverte. Instant de torpeur. Moment de tempête. une parenthèse de pleurs ............................................... Une envie de disparaître. Ce serait sûrement mieux ailleurs. Ce serait sûrement mieux sans moi. Ce serait mieux comme ça. Passerai je ma vie à l'attendre Celui qui est fait pour moi Correspondant a mes attentes, Celui dont je rêve tout bas? Existe t il vraiment Celui dont le fouet cinglant s abattra sur ma peau rougie, Laissant dans son sillage sur mon visage ébahi, Un sourire tout aussi doux que les étoiles dans mes yeux Et l expression de ce si bel amour qu'il ne peut que nous rendre heureux?
28 avril 2015

... que dire ...

La vie semble parfois ne plus avoir de sens

On se réveille un matin et notre seule pensée est de rester couché.

Alors si on est courageux, on sort du lit et on affronte ce début de « rien ne va » et si on ne l'est pas, on s'emmitoufle dans notre couette, essayant de se rendormir parce que rester éveillé ainsi n'aide pas à chasser les larmes. Mais parfois dormir devient impossible.

On se retrouve à la fin de la journée à décider d'enfin se lever juste pour aller boire ou se doucher parce qu'à un moment donné, il le faut. Une journée pathétique où l'on se sent tellement seul que rien ne peut aller. Même ce qui va ne va plus vraiment.

Oui... pitoyable tout cela...

Il est simplement des jours comme ça.

18 avril 2015

bientôt. ..

Il y a s'abandonner à l'autre et il y a être abandonnée par l'autre. Un même verbe, un même mot pour deux choses si différentes, L'une si libératrice et l'autre tellement destructrice. Sentiment de solitude bien que je ne le sois pas Une présence qui ne fait qu'accentuer ce sentiment là. Les larmes coulent, inlassablement. Lentement, douloureusement, un masque se construit, comme un mur de brique autour de moi. Bientôt il sera terminé . Bientôt il se posera sur moi. Bientôt plus rien n'y paraîtra. Bientôt. . .
10 avril 2015

des mots...

Penser. Encore. Toujours. Un temps à penser, à croire. Imaginer que c'était. .. ... Oui mais voilà, ce n'est pas toujours ce que l'on croit, ce que l'on veut... ou alors ça l'est et pourtant ça ne l'est pas... Pas contradictoire du tout tout cela! ... Des mots échangés Des mots cassés, brisés Images du temps passé à apprendre à vous apprendre. Reflet d'un temps perdu passé à croire, à prétendre. Des mots de douleur Noyés de tant de pleurs Qu'il est désormais si difficile de les retrouver Et pourtant je me perds lentement à les rechercher. Abandonnée dans une sombre forêt. Où est il, lui qui disait vouloir me guider? Entend t il mes pleurs, mes douleurs égarées?
7 avril 2015

Une question de doute...

Penser Raisonner Réfléchir Apprendre Comprendre ... Tout est parfois si limpide, si clair et pourtant... Et pourtant il suffit parfois d'un rien et tout éclate,tout s'effrite et commence à disparaitre. ... Douter ... Un instant où ce qui rentre en compte n'est plus seulement logique, rationalité. Un instant où ce qui rentre en compte ce sont les émotions: la peur, la jalousie. Faiblesses de ce que je suis. Faiblesses qui m'habitent à chaque instant. ... Douter ... Pourquoi douter? ... Pourquoi vouloir me faire douter? ... Pourquoi est-ce que j'en arrive à douter? ...
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